« Ici, je peux trouver de la concurrence ».
Nous avons croisé Barry Baltus sur le circuit d’Alcarràs, dans le nord de l’Espagne, en pleine session de flat-track. L’occasion idéale de prendre de ses nouvelles.
Propos recueillis par Bernard Dorsimont, à Alcarràs
Barry, pourquoi avoir choisi l’Espagne pour t’entraîner ?
Pour les bonnes conditions météo évidemment, mais aussi parce que j’y trouve pas mal de circuits. Et surtout, ici, je peux trouver de la concurrence alors qu’en Belgique je roule seul.
Le niveau semble très relevé. Avec qui roules-tu ici ?
Rien qu’aujourd’hui, il y a Dixon, Aldeguer, Artigas et Moreira, ce dernier étant LA référence dans la discipline. Plus deux ou trois autres qui marchent bien aussi. Ces gars roulent tout le temps et sont très rapides. C’est précieux pour moi de pouvoir m’étalonner par rapport à eux.
D’autant que tu t’en sors parfaitement bien en étant vraiment très proche d’eux. Xavier Siméon est aussi là pour te coacher. Tout roule entre vous j’imagine.
Cela se passe à merveille. On s’entend bien et ses conseils me sont précieux. C’est une réelle aide. Cette année, il va m’accompagner sur quelques courses qui restent à déterminer.
Restes-tu encore longtemps ici ?
Oui car nous sommes avec le mobil-home. Mon père et mon frère m’accompagnent et je dispose de deux motos, une pour le supermotard et une autre pour le circuit. Donc demain, on roule encore ici mais cette fois, sur le circuit supermotard. Ensuite, j’irai sur deux autres petits tracés, toujours pour travailler la glisse et on terminera par trois jours à Valence pour une session de vitesse.
Quels sont tes objectifs pour la saison ?
Rentrer dans les dix à chaque course. C’est ambitieux, mais il faut juste que j’arrive à me mettre moins de pression les week-ends de course. Je progresse de ce côté, mais je dois encore m’améliorer. Car, en entraînement, la vitesse est là. Il faut maintenant reproduire cela en course.