D’un vibreur à l’autre avec la Yamaha XSR900 GP.
Texte Bruno Wouters – Photos Jonathan Godin
Une fois n’est pas coutume, c’est la machine mise à notre disposition qui dicte le thème de cette belle balade belge ! Comment, au vu de cette Yamaha GP qui fleure bon le temps passé, ne pas mettre en valeur la richesse de nos circuits, et plus particulièrement les circuits routiers, témoins d’un passé vibrant encore aujourd’hui d’une passion entretenue par de nombreux amateurs ? Nous en profiterons pour en rencontrer quelques-uns !
Nous ne pouvions passer à côté d’une telle opportunité ! Yamaha nous a concocté une machine de route, certes, mais sous l’apparence d’un hommage appuyé à la compétition et aux riches heures de la marque sur circuits. Une occasion rêvée donc pour redécouvrir les deux circuits routiers encore en activité chez nous, Gedinne et Chimay, mais aussi de s’en donner à cœur joie sur les routes virevoltantes de la région. Et quel meilleur endroit pour démarrer notre BBB à damiers que le Paddock Bar du circuit de Gedinne ? Encouragé par notre Jon national qui ne tarit pas d’éloges sur l’attrait d’un tracé qu’il considère comme exceptionnel, je ne résiste pas à parcourir un tour de circuit! Et il en connaît un bout, le bougre, pour en avoir pratiqué un paquet dans le cadre de son métier mais aussi d’une passion transmise de père en fils : sa réputation de « singe », tant dans le panier d’un side-car de compétition que sur une plate-forme accrochée à une voiture lors de prises de vues dynamiques, n’est plus à faire !
Et de fait, je me régale des vingt-deux courbes enchâssées dans un décor magnifique et peu avare en dénivelés, s’étendant sur un bon cinq kilomètres, avant de faire demi-tour devant le Paddock Bar pour remonter sur Patignies puis Sart-Custinne que nous contournons par le sud. Nous filons ensuite vers Rienne puis, au lieu de continuer en direction de la France, nous tournons à droite pour remonter vers Vencimont. Niché dans un virage et invisible depuis la route est tapi le « Terrier des Géants », un gîte complètement atypique pouvant accueillir quatorze personnes. Luxe et confort n’empêchent pas une empreinte écologique réduite. Pour se fondre dans la nature, le gîte qui s’étire en longueur est enterré et n’est relié ni à l’eau, ni à l’électricité. L’alimentation en eau provient d’une source et l’électricité est produite par des panneaux solaires et stockée dans des batteries. Si ça ne suffit pas, l’appoint proviendra d’un groupe électrogène. La piscine couverte est totalement biologique, avec un système de filtration bactériologique.
(….) Découvrez la suite de cette BBB dans le nouveau Moto 80 (#885), disponible en librairie.
Et téléchargez ci-dessous les traces de cette BBB en GPX, TRB et PDF !
