Le jeu des 4 différences
Depuis quelques années, Kawasaki habille ses différents modèles de packs sportifs ou destinés à un usage plus touristique, et disponibles à prix compressés. Aujourd'hui, découvrons deux facettes d'une même moto, la Ninja 650, en l'équipant, sur un premier exemplaire, du Pack Performance et, sur une seconde machine, du Pack Tourer.
Texte Dimitri Duchesne & Michael Mairien avec Laurent Cortvrindt
Et pour rendre le verdict, une fois n'est pas coutume, contentons-nous de jouer aux gentils organisateurs en compagnie de Kawasaki, et laissons la parole à nos lecteurs, comme nous l'avons par ailleurs fait avec notre Roadster Road Show 2021 dont vous pouvez également découvrir le compte-rendu dans ce magazine. D'ailleurs, faisons une petite comparaison amusante entre ces deux essais-lecteurs: si nos lectrices se sont bel et bien manifestées pour les roadsters, pour ces deux Ninja, mesdames, vous avez brillé par votre absence! Trop sportives, ces bécanes, pour la gent féminine? Ah! «Sportives». Le mot est lâché. Sur notre Facebook, dans un teasing concernant l'un des sujets de notre magazine du mois de mai, il a suscité un certain débat. Dans quelle catégorie classer ce type de moto, si ce n'est dans la famille des sportives, même si leur bloc n'avance pas 200 bourrins sur la balance? Le style est bien là, et on ne va quand même pas les mettre avec les trails, les cruisers ou les roadsters! Cela étant dit, les experts en marketing sont redoutables. Et pour éviter le comparatif frontal avec une «vraie» sportive, il suffit d'inventer le segment «Sport Tourer». De la sorte, personne ne se fâche avec personne… mais les discussions de comptoir seront malheureusement moins animées, ce qui est bien dommage à l'heure où l'Horeca peut, enfin, rouvrir ses terrasses.
Aussi pour la ville
Il y aura donc de la testostérone dans cet essai, avec Dimitri et Michael, nos deux essayeurs d'un jour. Pour débuter, priorité à la jeunesse, avec Michael, 31 ans, qui connait particulièrement bien la marque Kawasaki, et plus particulièrement la série Ninja, sa femme roulant sur une Ninja 125 et lui-même étant propriétaire d'une Ninja 650 modèle 2017. «La différence majeure avec ma version se situe surtout au niveau de l'esthétique. La face avant a changé et le compteur TFT est nouveau. Le reste se révèle identique dans l'ensemble, à l'exception des coloris, bien évidemment. Et n'oublions pas le moteur, désormais en phase avec la norme Euro 5.» Pour Michael, la Ninja 650 est un petit bicylindre coupleux, qui plus est disponible en version A2 pour les jeunes permis. «Cette moto bénéficie d'un éclairage LED et sa position de conduite se montre des plus agréables. On n'est pas penché en avant sur les poignets comme avec une vraie sportive. Non, au niveau de la position de conduite, je parlerais davantage d'un roadster déguisé en sportive. Par contre, on ressent pas mal de vibrations au niveau des poignets et de la selle, à haute vitesse. Sur long trajet, cela peut devenir désagréable.»
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Pour découvrir la suite de cet Essai Lecteurs opposant ces deux Kasawaki Ninja 650, rendez-vous dans le nouveau Moto 80 #847, disponible en librairie!