Un équipage 100% belge pour Come Geenen sur la Suzuki JMA Racing Action Bike #34.
Rouler aux 24H de Spa : excitation ? Stress ? Honneur ? Ou un peu des 3 ?
En tant que Belge, Spa, c’est évidemment l’épreuve phare du calendrier. Cela promet d’être un très bel événement. Je suis bien entendu impatient d’y courir. Malheureusement, nous n’avons pas pu participer aux essais, je reste donc un peu dans l’expectative. Il faut dire qu’après de très bons essais, nos 24 Heures du Mans furent compliquées. Le team a voulu bien faire en mettant à notre disposition une toute nouvelle moto pour la course. Malheureusement, le Warm-up ne fut pas concluant, notamment au niveau de la partie-cycle et la course fut assez perturbée par ces changements. Suite à cela, mes deux équipiers ont décidé de ne pas continuer la saison.
Du coup, tu te retrouves dans un équipage 100% belge…
Oui, cette fois je serai épaulé par Nicky De Wit et Yan Ancia. Cela rajoute une coloration encore davantage « noir-jaune-rouge ». Mais en même temps, cela ajoute des inconnues. On verra ce que ça donne sur place. Espérons des essais sur le sec pour pouvoir rapidement travailler sur les réglages. Et donc oui, il y a forcément un peu de stress, comme toujours sur ce type de course. Et c’est évidemment un honneur que de vivre une course internationale dans un petit pays comme la Belgique.
Le FIM EWC, c’est la cour des grands. Quelles sont tes impressions après une première course de 24h ?
Nous avons vraiment galéré avec la moto, ce qui est dommage car le potentiel était vraiment bon. Nous avons terminé loin des objectifs fixés et du potentiel de l’équipe. Mais malgré tout, j’étais content de boucler ce double tour d’horloge. Notre objectif reste de nous rapprocher du Top 10 au général et d’intégrer le Top 5 SST. Mais pour cela, il ne faudra pas connaître de problème sur la moto, ne pas chuter et tout devra bien se dérouler lors des ravitaillements. On verra si ces résultats sont dans les cordes pour Spa. Mais ça reste l’objectif, de toute façon.
Comment goupilles-tu ton agenda au garage, tes autres courses et l’Endurance ? Les approches doivent être différentes…
C’est évidemment compliqué à gérer de front. Quand je pars pour une course d’Endurance, cela signifie une semaine d’absence. Et en IDM, c’est une demi-semaine. Du coup, cela fait beaucoup de jours loin du garage. Mais je fais ce qu’il faut et il n’y a pas de secret: on ne gagne pas sa vie en roulant! Aussi, pour exercer sa passion, il faut travailler. Les budgets ne tombent pas du ciel.