9,8 secondes d’avance pour Marquez au passage du drapeau à damier…. un boulevard, presque une autoroute! Jamais inquiété le pilote officiel Repsol Honda a littéralement tué le suspens dès les premiers mètres de course!
Marc Marquez est souvent qualifié d'extra-terrestre. Et la performance qu’il a livré ce dimanche nous laisse vraiment à penser… qu’il vient d’une autre planète. Si vous avez loupé le départ ne serait-ce que de quelques secondes, vous auriez pu croire, en vous asseyant dans votre divan, que la course avait déjà débuté depuis plusieurs tours!
«Aujourd'hui était une journée parfaite. Dès la FP1, je suis entré dans une concentratiion intense et tout a parfaitement fonctionné, malgré un petit problème dans la FP4. Mais nous avons continué à pousser, et en course, je savais que mon point le plus fort serait les cinq premiers tours. J'ai tout donné et ensuite j'ai vu la différence, une seconde, deux secondes, trois secondes, puis je me suis installé dans mon rythme et j'ai poussé un peu moins. Je gérais les pneus et la moto, j’avais vraiment un bon feeling avec la moto.»
Pendant ce temps, Valentino Rossi, qui tenait visiblement un rythme plus élevé que ses adversaires, donnait tout pour tenter de passer second et d’éviter ainsi la fuite en avant de son rival Marquez. L’avance prise par l'Espagnol étant telle, il lui fut tout bonnement impossible de réduire l’écart tout en tentant de résister aux assauts répétés de Dovizioso.
Rossi dû donc faire preuve d’intelligence en attendant le dernier tour pour prendre l’ascendant sur son compatriote et lui ravir la deuxième marche du podium. Un podium qu’il n’avait plus revu depuis 10 courses!
«Cela faisait bien longtemps – depuis le Sachsenring l'année dernière – que je n’étais plus monté sur le podium. Cette deuxième place est particulièrement gratifiante, surtout après ces deux petites erreurs commises à Valence et à Sepang. Terminé le championnat de cette manière fut très difficile à accepter. Ce résultat est donc très important pour moi, mais aussi pour mon team et pour Yamaha. J’ai essayé de rester devant mais je m’attendais à être plus rapide. La température était plus élevée que les autres jours et j’ai donc eu plus de difficultés. Dovi est resté devant moi et a fait une très bonne course avec un bon rythme. Nous avons réussi à nous dégager de nos poursuivants. À ce moment-là, je savais que je devrais être très précis pour prendre la deuxième place au freinage, sans commettre la moindre erreur, faute de quoi Dovi me dépasserait à nouveau. Je suis heureux parce que, tout d’abord, dépasser dans le dernier tour est toujours très gratifiant, et aussi parce que j’ai réussi un superbe freinage.»
Rendez-vous le 14 avril à Austin pour le Grand Prix des Amériques!
