Les quatre constructeurs s’associent pour le développement de moteurs à hydrogène.
L’hydrogène en tant que carburant – et donc pas dans le cadre d’une pile à combustible utilisant l’hydrogène pour produire de l’électricité – représente-t-il l’avenir dans un monde futur décarboné?
C’est en tout cas l’une des pistes que vont étudier conjointement les quatre grands constructeurs japonais de deux-roues au travers d’une association de recherche technologique baptisée HySE, pour Hydrogen Small mobility & Engine technology.
Leur but? Résoudre les obstacles techniques liés actuellement à l’utilisation de l’hydrogène comme carburant, notamment son instabilité et le contrôle de sa combustion, ou encore la capacité limitée des réservoirs sur les engins de mobilité « légère ».
Car, comme de très nombreux acteurs de la mobilité à l’échelle planétaire, le Japon ne croit pas au « tout électrique » que veulent nous vendre les instances politiques européennes.
Notons aussi que deux autres partenaires sont impliqués dans ce projet en tant que « membres spéciaux »: Kawasaki Heavy Industries et Toyota.