Marc Coma et KTM prennent la tête du Dakar après les ennuis de Barreda.
Les 450 officielles sont-elles vraiment faites pour supporter des étapes-marathon et ne pas être entièrement révisées, voire reconstruites, après chaque étape ? C’est la question que l’on peut se poser au vu de la véritable hécatombe ayant affecté la tête de la course lors de cette seconde demi-étape marathon…
En effet, les 450 d’usine sont tombées comme des mouches au cours de cette 8e étape, entre Uyuni et Iquique. En effet, pas moins de quatre abandons ont été à déplorer dans le top 20 et plusieurs pilotes de pointe ont tout perdu.
Yamaha a été durement touché avec les retraits de deux de ses trois pilotes officiels, Botturi (alors 11e) et Metge (17e), sur problèmes mécaniques. Sur sa KTM, Jordi Viladoms (15e) a aussi dû jeter l’éponge, de même que le Chilien Gouet, alors 18e sur sa Honda.
Le HRC a été durement touché avec les problèmes électriques rencontrés à la fois par Helder Rodrigues (5e), qui perdait plus de 3 heures, et surtout par Joan Barreda, désormais ex-leader. En se faisant tracter par Jeremias Israel, l’Espagnol perdait plus de trois heures, et écopait aussi d’une pénalité de 1h20…
Le classement général est chamboulé puisque Marc Coma se retrouve désormais en tête avec une avance de 9 minutes sur la Honda officielle de Goncalves. Vainqueur de l’étape du jour, Quintanilla occupe désormais la 3e place sur sa KTM privée.
Honda pourra toutefois un peu se consoler avec la superbe 5e place sur cette étape de l’Espagnole Laia Sanz, enregistrant ainsi le meilleur résultat jamais obtenu par une pilote féminine sur une étape du Dakar. Au général, Laia Sanz occupe la 9e place.