Les accidents à moto sont 2 fois plus graves quand il fait beau.
Cette affiche, « Ils sont de retour. Soyons vigilants », vous avez certainement dû l’apercevoir le long de nos routes et autoroutes wallonnes. Elle illustre une campagne lancée début avril par l’AWSR pour rappeler à tous les usagers que les deux-roues motorisés sont de retour sur les axes wallons, et aussi qu’ils ne sont pas tous nécessairement des utilisateurs aguerris.
En marge de cette campagne, l’Agence Wallonne pour la Sécurité Routière a également sorti une étude très intéressante sur les accidents impliquant des motards en Wallonie, bien loin des clichés lénifiants de l’institut VIAS, fédéral, et des inepties de son porte-parole.
Menée entre 2016 et 2020, avant la crise du Covid donc, cette étude liée à l’accidentalité impliquant les motards en Wallonie entend répondre à quelques questions finalement assez basiques, mais qui contribuent à améliorer aussi la sécurité des adeptes des deux-roues motorisés:
Quelle part de l’accidentalité représentent les motards? Quel est le risque d’accident et de décès en tant que motard? Les accidents de moto sont-ils particulièrement graves? Quel âge ont les motards accidentés? Quand se produisent les accidents impliquant une moto? Où se produisent-ils? Etc.
Parmi les conclusions, on peut découvrir que sur les routes wallonnes, 1 tué sur 6 est un motard. Le risque de décès est 17 fois plus élevé que pour les automobilistes. 42% des motards tués ou blessés ont entre 45 et 64 ans. Les accidents de moto sont évidemment très liés à la saisonnalité: 62% surviennent entre mai et septembre. Et 79% surviennent lorsque la météo est clémente.
Près de 3/4 des accidents impliquant une moto surviennent hors intersection et plus d’un sur deux survient en agglomération. Dans 35% des cas, le motard est seul en cause.
Si vous désirez découvrir in extenso cette étude de l’AWSR, celle-ci est disponible en ligne, en PDF, en suivant CE LIEN.