Alors que nos élus viennent de refuser la loi climat pour laquelle les étudiants défilent dans nos rues depuis des mois, nous avons appris d’une source proche du gouvernement qu’une taxe envers les utilisateurs de deux roues motorisés était à l’étude afin de contribuer à l’effort climatique.
Après avoir encouragé les automobilistes à se tourner en masse vers les moteurs diesels pour ensuite mieux les taxer sous prétexte d’être de vilains pollueurs, il semble que ce soit à présent les motards qui soient dans le collimateur.
Bien qu’une étude menée par la Febiac a prouvé que si 10% des automobilistes bloqués dans une file passaient aux deux-roues motorisés, la longueur des embouteillages serait réduite de 40%, les partisans de cette nouvelle taxe n’en démordent pas: les deux-roues motorisés sont essentiellement utilisés à titre récréatif et leur utilisation n’est dès lors pas justifiée. De plus, leurs exigences liées aux normes de pollution Euro4 sont bien moindres que celles imposées aux automobiles. Il faut donc équilibrer la balance.
Pour dissuader un maximum d’utilisateurs, une nouvelle taxe (une de plus me direz-vous) est donc à l’étude. Les personnes utilisant ce mode de transport à des fins exclusives de commuting devront apporter la preuve de cette utilisation par attestation de l’employeur. Les sociétés devront donc comptabiliser le nombre de jours où leurs employés ont bel et bien utilisé leur deux-roues motorisé pour se rendre sur leur lieu de travail. En cas de fraude avérée, employés et employeurs s’exposeront à de lourdes sanctions, encore à définir.
Ne s’agissant pour l’instant que d’un projet de loi, les montants qui pourraient être réclamés ne sont pas encore précisément connus mais il semblerait que la volonté soit d’imposer un tarif aussi dissuasif que possible.
Notre source évoque la possibilité d’une taxe à hauteur de 500€… par moto possédée! Ces montants devraient être réinvestis dans la promotion à l’acquisition de véhicules électriques, jugés beaucoup moins polluants par nos dirigeants.