L’ancien boss de Norton dans la tourmente…

Actualités Motos Vincent Marique
Partager

"En Norton, la vie n'est pas monotone". Cette phrase conclut l'essai rétro que vous propose Bernard Dorsimont dans le dernier numéro de Moto 80, disponible en librairie. Un essai rétro très exclusif puisqu'il s'agit de celui d'une machine ayant marqué durablement l'histoire de la moto, la Norton Commando Fastback 1971.

 

Comme le rappelle l'auteur de cet essai, l'histoire de Norton n'a jamais été un long fleuve tranquille. Et son histoire récente encore moins, illustrant parfaitement les difficultés que rencontrent bon nombre de "petites" marques.

En 2008, un homme d'affaires britannique rachetait avec la Norton Motorcycle Company une enseigne bien mal en point. Stuart Garner déménageait le siège de la marque à Donington, lançant notamment un nouveau modèle de Commando, la 961 Sport, mais aussi plus récemment la bestiale V4 RR.

Au fil des ans, Norton continuait cependant à souffrir. Au point d'être placée sous administration judiciaire en janvier dernier, incapable de rembourser aux banques une dette de plus de 3 millions de Livres. Norton était ensuite revendu en avril au groupe indien TVS Motor Company pour la somme de 16 millions de Livres.

Ces dernières semaines, des rumeurs de malversations circulaient en Grande-Bretagne à propos de l'ancien CEO de la marque. Aujourd'hui, les autorités britanniques réclament à Stuart Garner la restitution de pas moins de 14 millions de Livres, une somme qu'il aurait détournée d'un fonds de pension pour l'investir dans Norton afin de tenter de sauver la marque.

Suite et peut-être pas fin de cette saga dans quelques semaines lorsque les administrateurs en charge de cette revente remettront leur rapport définitif.