9 courses en 11 semaines. Le MotoGP vient d'entamer un long, une très long sprint qui marquera à tout jamais une saison vraiment pas comme les autres…
Alors, que faut-il retenir de ce Grand Prix de Saint-Marin et de la Riviera de Rimini? Une analyse en 5 points.
1) Tout d'abord, on a vu un 4e vainqueur inédit dans la catégorie reine en 6 courses à peine! En effet, Franco Morbidelli a réalisé tout simplement la course parfaite pour remporter son premier GP sur sa Yamaha du team Petronas.
2) Ensuite, Franco Bagnaia a démontré qu'il était mûr pour accéder à un guidon officiel chez Ducati. Deuxième à l'arrivée, le jeune Italien a signé son meilleur résultat en faisant lui aussi preuve de nerfs d'acier dans un groupe de tête remuant. Sur sa Ducati Pramac, il n'a pas commis la moindre erreur. De quoi en faire le candidat numéro 1 – plutôt que Zarco – à la succession de Dovi en 2021 pour rejoindre Jack Miller.
3) Valentino Rossi n'est pas encore tout à fait bon pour la retraite. Vale allait-il en profiter pour annoncer son retrait l'an prochain? C'était l'une des rumeurs qui circulait – à tort – sur la Riviera italienne. Plus que brillant aux qualifications, le 46 a bataillé durant toute la course au sein du trio – puis du quatuor – de tête, ne devant céder aux assauts de Joan Mir et sa Suzuki que dans le dernier tour. Un Mir qui a privé l'Italie d'un triplé italien et Rossi d'un podium… Mais l'Espagnol s'est excusé avec le sourire.
4) Ce GP a aussi été particulièrement cruel pour le désormais ex-leader du championnat, Fabio Quartararo. Le jeune Français est parti deux fois à la faute sur sa Yamaha du team Petronas. La deuxième était la bonne. Ce score vierge coûte sa place de leader du championnat au jeune Niçois. Désormais, c'est Andrea Dovizioso qui mène les débats. Pourtant, l'Italien de chez Ducati a dû se satisfaire de la 7e place à Misano.
5) La dernière tendance à retenir de ce 6e Grand Prix de la saison, c'est que les équipes satellites confirment faire souvent du meilleur travail que les écuries officielles. Chez Yamaha comme Ducati, les teams Petronas et Pramac ont surclassé les équipes officielles. Et après le feu d'artifice autrichien, KTM a connu un week-end plus compliqué, avec pour meilleure place le 10e rang de Pol Espargaro. Chez Honda, heureusement qu'il y avait Nakagami et le team LCR pour figurer dans le top 10. De la course et du championnat…