L’Orne: si secrète, et pourtant si proche…

Evasion Tourisme Laurent Cortvrindt
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Sous nos latitudes, le début de l’année moto se voit toujours rythmé par les conditions météorologiques hivernales. En clair, on ronge plus souvent son frein qu’autre chose… Dès lors, pourquoi ne pas profiter de ce repos forcé afin de se documenter et planifier la première balade de l’année? À ce propos… connaissez-vous l’Orne? Amis des chevaux, du camembert et du calvados, suivez le guide!

En ce qui me concerne, oui, je connais l’Orne. Enfin… depuis quelques mois. Inutile de vous mentir, si j’ai toujours adoré la géographie, localiser avec précision les régions et départements français n’a jamais été ma spécialité. Oui, honte à moi. Mais j’assume. Aussi, quand la proposition de partir à la découverte du département de l’Orne est arrivée sur mon bureau (enfin, via mon ordinateur, tout se passe désormais par email…), j’ai immédiatement… saisi ma grande carte de France.

Première surprise, cette fameuse Orne s’avère assez proche de la Belgique. Je suis décidément vraiment mauvais en géographie française… Seconde surprise, un comble, je suis déjà passé tout près sans m’en rendre compte! En effet, si vous descendez au Mans par la A11, vous longez un petit bout du département de l’Orne. Située à environ 500km du centre de notre royaume, cette destination semble donc se révéler très accessible pour un week-end «motard» prolongé. Et surtout, sans quitter le bitume, nous aurons la chance de découvrir autre chose que les traditionnels classiques ultraconnus que constituent les Vosges ou la Côte d’Opale! Alors banco, mettons le cap sur l’Orne!

Du renfort

Pour cette balade, j’embarque l’ami Bruno Wouters, fin connaisseur des départementales hexagonales et de leurs limitations de vitesses variables et variées, ainsi que Pieter et Jelle, nos confrères et camarades de Motorrijder. Dans nos numéros de mai (822 – Yamaha Niken GT vs Tracer 900 GT) et de juin (823 – Benelli TRK 502 X vs Honda CB500X) 2019, vous avez d’ailleurs eu l’occasion de découvrir deux comparatifs réalisés à cette occasion, et donc photographiés au milieu des paysages de l’Orne.

Notre programme s’avérant plutôt chargé, nous décidons de prendre l’autoroute afin de «descendre» sur Domfront-en-Poiraie le plus rapidement possible. Bruno partant de Tournai, Jelle de Flandre orientale, Pieter du Brabant flamand et moi-même de Bruxelles, un regroupement général sur la première aire de repos de l’A29 en direction d’Amiens semble le plus évident. Pas de chance pour moi, j’ai mal calculé mon coup avec la Honda CB500X. Le témoin de réserve s’est allumé depuis un petit moment et, petit joueur, je préfère assurer le coup en m’arrêtant une pompe plus tôt pour faire le plein. Las, ces quelques minutes me seront fatales, j’arrive dernier, sous les quolibets nourris de mes compagnons de route. C’est de bonne guerre.

Les niveaux des réservoirs et des estomacs revenus à la normale grâce à deux pleins, en essence pour les premiers cités et en petits pains au chocolat pour les seconds, nous attaquons la suite de notre périple non sans avoir échangé les montures. Pas follement amusante, il faut bien l’avouer, la A29 fait place à la A28 et nous cassons «rapidement» (traduisez en anglais et vous aurez compris où notre arrêt s’est effectué) la croûte aux portes de Rouen. Malheureusement, nous n’avons pas le temps d’admirer la cathédrale qui a tant inspiré Claude Monet.

Le temps nous est compté: la météo est annoncée fort peu engageante pour le lendemain. Aussi, l’objectif consiste à «tracer» la route jusqu’à notre hôtel pour immortaliser, au minimum, le château de Domfront ainsi que les anciens remparts de la ville dans de bonnes conditions. En parlant de «tracer», la Yamaha Tracer 900 GT voit tout le monde se disputer ses faveurs lors d’un nouveau «pit-stop».

Une bulle plus haute que celle de la Yamaha Niken GT, un moteur qui tourne plus bas que celui de la Benelli TRK 502 X et des reprises nettement plus généreuses que celles que peut offrir le petit bicylindre de la Honda: l’affaire est vite entendue! Après sept heures de route, courtes haltes comprises, nous vidons six valises latérales, trois top-cases ainsi que le coffre du break de Jonathan. Impressionnant ce qu’un photographe peut emporter comme matériel… Bonne nouvelle pour les motos, l'hôtel propose un garage où abriter les machines des voyageurs!

Domfront-en-Poiraie

Pour arriver jusque Domfront, nous avons quand même pu avaler quelques kilomètres de sympathiques départementales. Les autoroutes n’étaient déjà pas blindées mais alors ici, il ne faudra pas longtemps pour se convaincre que, niveau circulation, nous allons vivre un séjour plutôt peinard. En effet, l’air sent déjà bon la France profonde, le dépaysement est total et pourtant, nous ne sommes, par exemple, qu’à un gros jet de pierre du Mont-Saint-Michel. Un endroit aujourd’hui totalement saturé par le tourisme et, malheureusement, désormais très pénible à visiter. Le contraste est saisissant.

La taille des zooms de Jonathan font sensation auprès des locaux qui nous observent derrière leurs rideaux. Trois heures plus tard, les images sont dans la boite, nous pouvons quitter la cité médiévale et enfin prendre nos aises dans nos confortables chambres de l’Hôtel de France.

Si le nom des lieux ne brille pas par son originalité, l’accueil y est sympathique et l’espace mis à notre disposition propose plus qu’il n’en faut pour passer une bonne nuit. Mais avant cela, un petit tour par le resto de la maison nous permettra de faire une première connaissance avec les plats du terroir et, surtout, le fameux Poiré! Entrée-plat-dessert nous font exploser la panse tant les portions se révèlent généreuses et deux bouteilles du divin liquide finissent de nous achever.

Le lendemain, toute l’équipe monte sur le pont, bien retapée par un précieux sommeil réparateur. Nous sommes prêts pour découvrir Domfront-en-Poiraie plus en détail. Nous aurions pu nous rendre à l’Office du Tourisme à moto mais, comme prévu par Météo France, c’est la sauce. Les machines ayant été nettoyées la veille pour le shooting, nous décidons de nous entasser dans la voiture de Jonathan. Petite cité tranquille de quelque 4.500 habitants, Domfront plaira aux amateurs de vieilles pierres et aux férus d’histoire.

Parmi les incontournables, les ruines du Château de Domfront valent assurément la visite. Bâti sur un éperon de grès armoricain dominant la Varenne, cet ensemble impressionnant avait jadis pour tâche de protéger la ville en contrôlant la route vers Caen ainsi que l’axe Alençon-Mont-St-Michel. Le premier ouvrage, un édifice en bois, y fut construit en 1010 par Guillaume de Bellême. Les ruines que nous admirons aujourd’hui proviennent, par contre, du donjon de pierre élevé par Henri Ier Beauclerc, duc de Normandie et roi d’Angleterre au début du XIIe siècle. Au XIXe siècle, un parc remplacera les jardins. Le donjon fut classé monument historique en 1865 et le reste en 1986.

Plus de mille ans après la première construction établie sur ce domaine de 1,5 hectare, on peut encore y admirer les vestiges du donjon, de l’aula, de la chapelle St-Symphorien ou de la courtine à Gaine, ainsi que les murs de défense. Nous déambulerons ensuite dans les petites rues paisibles, étroites et pavées, et assez désertes, de la cité médiévale, dont les origines sont, on s’en doute, étroitement liées à l’édification du château. Derrière les remparts du XIIIe siècle dont 11 des 24 tours sont encore visibles, nous admirons les maisons à pan de bois ainsi que l’impressionnante église St-Julien de style néo-byzantin avec mosaïques art-déco, capable d’accueillir 700 fidèles.

Calvados

Après avoir fait le plein d’histoire, nous retournons à côté de notre hôtel pour le deuxième rendez-vous de la journée: celui avec le patron du Chais du Verger Normand – «Comte Louis de Lauriston». Que les amateurs de calvados n’oublient pas d’embarquer un défibrillateur avec eux, dans cette cave, ils se trouveront comme des enfants pris la main dans le sac au milieu d’un magasin de bonbons.

Impossible de résister à la tentation! Refuser une petite dégustation offerte par notre hôte serait également particulièrement indélicat. Surtout quand celui-ci sort une bouteille de 50 ans d’âge… Jelle voit déjà tout en triple. Heureusement, nous sommes venus à pied et la bruine qui fouette les visages remet les idées en place. Nous avons toutefois écouté les explications avec attention.

Dans cette région de l’Orne, au milieu des bocages, la fabrication du calvados a rempli plus qu’une simple page d’histoire. Il s’agissait presque d’une seconde religion! Les histoires de distilleries clandestines et de contrebande sont légion et plutôt amusantes à écouter. C’est d’ailleurs suite à une nuit agitée de 1962 que nait le Chais du Verger Normand, sous l’impulsion du comte Louis de Lauriston. Lors de votre visite, au milieu de ces fameux chais parfois vieux de plusieurs dizaines d’années, vous en apprendrez davantage sur le gadage et l’alambic tout en dégustant calvados, cidre, poiré et pommeau. Avec modération, évidemment.

Malheureusement, nous devons déjà quitter Domfront pour nous rendre à Bagnoles de l’Orne, pour reprendre des forces au très recommandable restaurant O Gayot. Aujourd’hui, c’est une journée histoire et patrimoine puisque l’après-midi est consacré à une visite à pied de cette ville… d’eau, et non de voitures, comme certains petits comiques pourraient peut-être penser!

Ville d'eau

À Bagnoles de l'Orne, on vient prendre une bouffée d'air frais, au cœur du Parc naturel régional Normandie-Maine, fleuron de la nature normande. Dans ce cadre vert préservé s'étendant sur quelque 7.000 hectares de forêt, près de 450km de sentiers vous permettront d'user vos semelles. À Bagnoles, on vient aussi pour les bonheurs de la table: celles du casino ou celles qui permettront de découvrir les meilleurs produits du terroir. Mais sur cette terre de légendes, on vient surtout profiter des bienfaits de l'eau.

En effet, dès le XVIIe siècle, un établissement thermal naît autour d'une source tiède et sulfureuse dont les propriétés seraient, selon la légende, fantastiques. Après de nombreuses transformations au fil des décennies, l'établissement thermal reçoit aujourd'hui environ 13.000 curistes par an pour traiter des troubles phlébologiques, rhumatologiques ou gynécologiques.

Mais au lieu de troquer nos cuirs pour nous enrouler dans un agréable peignoir et profiter d'un massage, d'un bain bouillonnant, d'un hammam voire d'un soin, nous n'écoutons que notre courage. Notre guide nous a fixé rendez-vous à 14h précises devant l'office de tourisme. Il est déjà 14h20 et nous accusons donc un léger retard sur le programme. Nous passons donc rapidement à travers le joli parc devant la place de la Gare pour directement mettre le cap vers le quartier Belle époque qui vit le jour en 1886 sous l'impulsion d'Albert Christophle.

Avec son entreprise, celui-ci achète 45 hectares près des Thermes pour les quadriller de parcelles clôturées par de magnifiques grilles de ferronnerie derrière lesquelles seront construites de coquettes villas. Selon un cahier des charges très strict, chaque propriétaire était astreint à respecter les conditions d'élévation et de construction. Le style architectural est caractéristique du tournant du siècle: l'emploi de matériaux locaux y est courant tandis que les couleurs utilisées rappellent les éléments naturels. La majeure partie de ces demeures était jadis occupée par des familles aristocratiques et bourgeoises. Elles sont encore extrêmement bien préservées aujourd'hui, et peuvent être admirées… du trottoir, par un bel après-midi ensoleillé comme celui dont nous profitons. La grisaille du matin semble déjà bien loin.

Camembert

Et puisque la grisaille a disparu, pourquoi ne pas se payer une nouvelle tranche de bitume en direction d'Argentant, où nous sommes attendus à l'hôtel La Renaissance. Toujours très peu de monde sur les routes, assez roulantes, et un paysage relativement dégagé au milieu des champs nous permettent de bénéficier du soleil jusqu'à sa disparition derrière l'horizon. À La Renaissance, on monte clairement d'un ou deux niveaux… sans, et c'est la bonne surprise du jour, que les tarifs ne suivent la même courbe! Rien que la lecture du menu met déjà l'eau à la bouche. Et que dire alors quand les plats arrivent… Superbes présentations et explosion de saveurs sous le palais!

Après ce dernier effort surmonté sans rechigner, nous nous effondrons sous de confortables couettes. Je n'ai plus le courage de mettre mes notes au propre, sur disque dur. Ce sera pour demain matin après le petit déjeuner… Au menu de cette nouvelle matinée dans l'Orne: viennoiseries, yaourt et… camembert! Oui, de grand matin! Et directement à la ferme s'il vous plait! Car si comme moi vous ignoriez la chose, le village de Camembert se trouve effectivement dans l'Orne.

Désormais, vous pourrez briller avec un peu plus d'éclat au Trivial Pursuit! La photo du pittoresque panneau vaut d'ailleurs le détour. Nous arrivons à la Ferme de la Héronnière. Jonathan s'en donne à cœur joie. En bon ami des vaches, il leur apporte de la paille… pour réaliser de plus belles photos, ce petit rusé! Nous devions bénéficier, ici aussi, d'une visite explicative par l'exploitant des lieux. Mais malheureusement, un événement de dernière minute empêche le courageux fermier de se libérer. Jonathan prend encore quelques clichés en faisant des piles de boites de camembert.

Nous profitons des petites routes tranquilles entre champs et bocages, au milieu des haies d'où des centaines de moineaux s'échappent à notre arrivée, pour réaliser quelques clichés d'ambiance. La Honda, légère et vive, évolue dans son élément. Tout comme le Niken qui, avec ses deux roues avant, évite au pilote le stress de placer sa machine sur une plaque de gravillon ou sur une trace de terre laissée par un tracteur à la sortie d'un champ. La moyenne horaire ne s'avère guère élevée mais qu'importe, nous sommes ici pour profiter du moment présent. La Tracer et la Benelli sont un peu à la traine mais on leur pardonne. Elles, au moins, elles ont des valises. Et pour ramener des souvenirs, c'est quand même beaucoup plus pratique qu'un sac à dos…

Mémoire

Jusqu'ici, l'humeur était très bon enfant. Mais l'atmosphère va rapidement se charger d'émotion. C'est l'heure du devoir de mémoire. Nous voici au Mémorial Montormel, un lieu de recueillement et d'enseignement comme seule la France sait en proposer, avec ses scénographies émouvantes, ses nombreux objets d'exception et ses présentations didactiques.

Nous remontons le temps pour revenir en août 1944. Après 72 jours de combat, 9 divisions alliées encerclent 100.000 hommes de l'armée allemande dans la vallée de la Dives. Du 19 au 21 août, Américains, Britanniques, Canadiens, Français et Polonais vont s'illustrer pour venir à bout de l'envahisseur. 50.000 Allemands s'en sortiront, 10.000 seront tués et 40.000 seront faits prisonniers. Le fameux «couloir de la mort», c'était ici. Situé sur une colline à l'emplacement même où les Polonais ont fermé une première fois cette poche, le Mémorial Montormel jouit d'un panorama sur tout le champ de bataille et la vallée de la Dives.

Cet espace muséographique décrit, en quatre langues, l'ampleur de la bataille et ses enjeux au moyen d'un film constitué d'images d'archives et de témoignages, d'une carte maquette animée et d'un guide face au champ de bataille. La bataille de la poche de Falaise-Chambois est l'ultime étape sanglante de la bataille de Normandie. Ce lieu de mémoire rend également hommage aux grand stratèges et protagonistes d'une bataille que Montgomery avait défini comme le «commencement de la fin de la guerre».

Les yeux encore mouillés d'émotion par cette douloureuse piqure de rappel, oui, l'être humain est bien capable des pires atrocités, nous cassons la croûte en silence au restaurant de Mont-Ormel, situé à quelques centaines de mètres à peine du musée.

Chevaux

L'heure tourne et il est déjà plus que temps de prendre la direction de notre dernière étape: le Haras national du Pin, un endroit absolument féérique pour tous les passionnés de chevaux. Les vrais chevaux, pas ceux qui vrombissent dans nos moteurs. Car l'Orne est aussi une terre équestre, les haras s'y révèlent particulièrement nombreux. Mais s'il fallait n'en visiter qu'un, ce serait le Haras national du Pin: le Versailles du cheval.

L'endroit fut en effet le premier de l'administration des haras royaux créée par Louis XIV. Construit à partir de 1715 par l'architecte du roi, Robert de Cotte, et installé dans un écrin de verdure de plus de 1.000 hectares, le domaine accueille aujourd'hui différents partenaires pour développer des activités de formation, recherche, compétitions, courses… toujours autour du maître des lieux: le cheval. Aujourd'hui, le Haras national du Pin est donc un lieu à visiter en famille. On y découvre l'univers du cheval dans des bâtiments du XVIIIe siècle en suivant une visite guidée, au cœur des écuries et à travers la sellerie d'honneur et la collection d 'hippomobiles.

Le Haras national du Pin, ce sont aussi des spectacles équestres dans le manège ainsi que diverses activités en été, comme les savoir-faire liés à l'attelage, la maréchalerie, la sellerie… Les enfants peuvent faire leurs premiers pas de cavalier et s'amuser sur un parcours ludique à poney.

Après quelques dernières photos devant la grille du Haras, nous gagnons Alençon, et notre dernier refuge, l'Hôtel des Ducs, où nous rangeons les motos au parking avant de savourer un dernier repas à La Suite. Le lendemain, Pieter et Jelle, particulièrement pressés de rentrer à la rédaction de Motorrijder, prendront la poudre d'escampette avant même de déjeuner. De mon côté, avec Bruno, nous musarderons par les départementales pour remonter tranquillement vers la frontière, avant de prendre l'autoroute pour boucler les derniers kilomètres. Merci l'Orne pour ce bel accueil, et à très bientôt!

 

Où loger?

– Hôtel de France – rue du Mont St Michel, 7 à 61700 Domfront-en-Poiraie – Tél.: 00(33)233.38.51.44 – www.hoteldefrance-fr.com

– La Renaissance – avenue de la 2e DB, 20 à 61200 Argentan – Tél.: 00(33)233.36.14.20 – www.arnaudviel.com

– Hôtel des Ducs – avenue Wilson, 50 à 61000 Alençon – Tél.: 00(33)233.29.03.93 – www.hoteldesducs-alencon.fr

Où manger?

– Hôtel de France – rue du Mont St Michel, 7 à 61700 Domfront-en-Poiraie – Tél.: 00(33)233.38.51.44 – www.hoteldefrance-fr.com

– O Gayot – avenue de la Ferté Macé, 2 à 61140 Bagnoles-de-l’Orne – Tél.: 00(33)233.38.44.01 – www.ogayot.fr

– Le Restaurant de Mont-Ormel – La Croix Tiret, 1 à 61160 Mont-Ormel – Tél.: 00(33)787.27.66.04

– La Suite – Place Auguste Poulet Malassis, 19 à 61000 Alençon – Tél.: 00(33)233. 29.70.85

À visiter

N’hésitez pas à entrer en contact avec les représentants des lieux que nous avons découverts, des visites guidées fort instructives sont souvent organisées en saison.

– Domfront-en-Poiraie – Office du Tourisme – place de la Roirie (place de l’Hôtel de Ville) à 61700 Domfront – Tél.: 00(33)233.38.53.97 – www.ot-domfront.com

– Bagnoles-de-l’Orne – Office du Tourisme – place du Marché à 61140 Bagnoles-de-l’Orne – Tél.: 00(33)233.37.85.66 – www.bagnolesdelorne.com

– Mémorial de Montormel à 61160 Montormel – Tél.: 00(33)233.67.38.61 – www.memorial-montormel.org

– Haras national du Pin à 61310 Le Pin-au-Haras – Tél.: 00(33)233.36.68.68 – www.haras-national-du-pin.com

Pour remplir la cave et le frigo…

De Calvados domfrontais (AOP) et de Poiré Domfront (AOP)

– Chais du Verger Normand – rue du Mont St Michel à 61700 Domfront – Tél.: 00(33)233.38.53.96 – www.calvados-lauriston.com

De camembert

– Ferme de la Héronnière (à 2,5km du bourg, le long de la D242 en direction de Trun ; site de production de camembert fermier) – route de Trun à 61120 Camembert – Tél.: 00(33)233.39.08.08 – www.camembertdurand.fr